Par Jessica Lavoie, étudiante à la Maitrise en lettres
La fin de mon baccalauréat, qui arrive à grands pas, amène avec elle son lot de questions…
Qu’ai-je fait durant ces trois années qui sont passées comme un coup de vent? Qu’ai-je appris? Qu’est-ce qui, chez moi, a changé? Car, s’il y a une chose dont je suis certaine, c’est que je ne suis plus la même personne qui a franchi le seuil de l’UQAC pour la première fois à l’automne 2012.
Le baccalauréat en Études littéraires françaises m’a permis d’être un individu meilleur. Ce programme m’a appris à m’ouvrir sur le monde. J’ai connu plusieurs époques et plusieurs cultures. J’ai tenté, chaque fois, de saisir leur vision des choses, leurs valeurs et ce qu’elles avaient à m’apporter.
J’ai voyagé, j’ai parcouru la planète durant les trois dernières années.
J’ai dévoré des centaines livres, me réjouissant à l’idée que chacun d’eux avait quelque chose à m’apprendre sur le monde qui m’entoure, mais aussi sur moi-même. La littérature a ceci de merveilleux qu’elle nous amène à réfléchir, à nous questionner et, quelquefois, à nous redéfinir.
Mon parcours universitaire a aussi développé mon esprit critique. Le baccalauréat en Études littéraires françaises m’a poussée à penser de manière autonome et m’a permis d’exercer mon jugement critique et de remettre les choses en question.
Dans les trois dernières années, j’ai aussi fait de belles rencontres. Il y a eu, bien sûr, les camarades de classe, mais également les professeurs. Effectivement, j’ai connu, dans mon programme, des professeurs chevronnés et dévoués à la réussite de leurs étudiants. J’ai aussi eu la chance de faire la connaissance d’un professeur qui m’engagea comme assistante de recherche pour travailler sur la métaphore paternelle. À ce moment, j’ignorais l’impact que cette rencontre aurait dans mon parcours académique. Très rapidement, mon intérêt pour cette problématique s’accrut. Plus d’un an est passé, mais le désir d’approfondir, à mon tour, la question du père ne m’a pas quittée.
Bref, c’est pour toutes ces raisons qu’à l’automne prochain je commencerai une maîtrise en lettres.
Je ne peux me résoudre à quitter, si tôt, cette magnifique aventure que sont les études en littérature.
Jessica

Jessica Lavoie

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