Par Ariane Néron Lapointe, étudiante au Baccalauréat en science politique
Lorsque Nicolas de Machiavel écrivait « tout n’est pas politique, mais la politique s’intéresse à tout », je crois qu’il faisait indirectement allusion aux méandres de mes étés, de mes automnes, de mes hivers et de mes printemps. En effet, chaque session, je retourne à mes vieux « patterns » et cet été n’en fait pas exception. Depuis trois mois, j’ai accepté le fait que la science politique s’immiscerait dans ma vie, et ce, sous les plus beaux jours de l’année.
Lorsque je me suis inscrite au Stage en science politique pour la première fois, j’étais en première année de Baccalauréat. Cette année-là, le Stage avait lieu en Russie et je devais le compléter par un court travail d’une trentaine de pages traitant d’un sujet touchant ce pays. Un jeu d’enfant lorsque j’y repense! En mai, ayant oublié les nuits blanches et les excès de cafés de la dernière session, je me suis inscrite au Stage en science politique pour la seconde fois. Ce faisant, j’ai été bien naïve. Loin de l’ambiance idyllique de Moscou et de Saint-Pétersbourg, je suis confinée, avec mes coéquipiers, dans un travail sur la politique québécoise. Si le Stage s’avère fort intéressant puisqu’il nous montre les dessous de la recherche scientifique et nous en apprend beaucoup sur notre réalité provinciale, il n’est pas des plus motivant lorsque le soleil pointe le bout de son nez. Entre les statistiques, les analyses et le rapport écrit que nous devons remettre début août, je dois garder en tête que je suis en vacances. Il n’est pas facile de combiner les plaisirs de l’été – soleil, plage, etc. – avec les responsabilités scolaires. Pourtant, nous sommes nombreux à en faire l’expérience chaque année et nous y survivons. En espérant que j’y survive, encore une fois, pour pouvoir finir mon baccalauréat cet automne et recommencer l’expérience l’été prochain (misère!). Pour l’instant, je vous laisse sur une photo de mon paysage estival.
Ariane Néron Lapointe

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